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juin 2007
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Les PAN D, ovnis du CNES, GEPAN, SEPRA, GEIPAN :
suite et fin
Pr. Henri BROCH
Université de Nice-Sophia Antipolis
Suite (et fin)
de l'affaire
concernant les "relations" entre le
service du CNES (GEPAN - SEPRA - GEIPAN)
spécialisé dans
l'étude des "soucoupes volantes" ("ovnis", "ufos", "PAN"
i.e. Phénomènes Aérospatiaux
Non identifiés,
"rentrées
atmosphériques",...) et le laboratoire
de Zététique de l'université de
Nice-Sophia Antipolis
à propos des fameuses archives
"scientifiques" de ce service du CNES. |
Par une
lettre du 10 décembre 2003 de la responsable du CNES
à qui mon
courrier
précédent était
adressé, nous sommes informés que
"le sujet que vous
proposez est assez restrictif par rapport aux données
traitées au
SEPRA..."
et que
"dès réception de l'aval
de nos partenaires, nous sommes à votre disposition pour
organiser une
visite/réunion du SEPRA..."
Autant la première partie de
cette lettre est surprenante, autant la deuxième nous incite
à l'optimisme
puisque le CNES/SEPRA semble susceptible de tenir enfin sa parole
(invitation lancée publiquement et explicitement aux
zététiciens, rappelons-le encore une fois,
par le Directeur du service SEPRA afin qu'ils viennent voir les
archives).
Afin que la visite soit
la plus
efficace possible, la responsable du CNES me demande quelques
précisions comme
par exemple de lui indiquer qui, du laboratoire, m'accompagnera pour
cette
visite et elle précise que "le CNES serait
intéressé à être
destinataire
du rapport final, qui pourrait ainsi compléter la base de
données du SEPRA."
- Par une lettre en date du 17
février 2004 (copie ci-dessous), je
réponds à ces diverses demandes et je propose
même
que tout rapport
que nous pourrions faire sur les
études
menées dans ce cadre leur sera adressé en
priorité
et, ce, avant toute diffusion quelle qu'elle soit, ouvrant ainsi la
voie à une véritable coopération
scientifique sur
le long terme.
Pr.
Henri BROCH
Laboratoire de Zététique
Université de Nice-Sophia Antipolis
Nice, le
17 février
2004
L.o.
Mme
Geneviève CAMPAN
Sous-Directrice
Exploitation
des Systèmes Opérationnels
CNES,
18 av. Edouard Belin
31401
TOULOUSE Cedex 4
Madame,
Je
vous remercie de votre courrier du 10 décembre dernier en
réponse à ma lettre
ouverte du 12 novembre et je suis heureux de la démarche que
vous avez
entreprise auprès de vos partenaires principaux pour que
nous puissions enfin
recevoir une réponse positive à l'invitation pour
une visite que nous avait
lancée le directeur du SEPRA.
J'espère
que vous avez entre-temps reçu l'aval de ces partenaires et
vous fais donc
parvenir le présent courrier apportant quelques
éléments de réponse à vos
demandes.
Vous
me dites qu'il semble que le sujet proposé est "assez
restrictif par
rapport aux données traitées par le SEPRA qui
travaille par rapport à des
Phénomènes Aérospatiaux
Non-identifiés (PANs) et non uniquement par rapport
à
des Objets Volants (OV)."
Dois-je
vous rappeler que lors de notre tout premier courrier à M.
J.-J. Velasco,
lanceur de l'invitation, nous avions uniquement et explicitement
parlé
de "P.A.N." (et plus précisément encore des "cas
P.A.N. classés
D" ; cf. courrier du 20 novembre 2002 et courrier
recommandé du 29
janvier 2003).
Ce
n'est qu'ensuite - et à votre propre demande d'un projet
d'études comme
condition un peu sine qua non à une visite - que nous vous
avons parlé
d'"OVI/OVNI" tout en vous précisant bien qu'il était difficile
de
proposer une étude sans connaître le contenu et la
qualité des archives du
SEPRA (cf. courrier du 26 mars 2003). Et
pour juger de ce contenu une visite me
paraît nécessaire avant de pouvoir
définir de manière vraiment précise un
sujet d'étude complet.
Concernant
une possible date pour cette visite/réunion, je vous
remercie de la laisser à
notre convenance car elle peut effectivement varier en fonction des
disponibilités des collaborateurs du laboratoire (MM. D.
Biette, E. Maillot, C.
Maugé) qui prendront part à cette visite. Pour
l'instant, nous nous orientons
vers la mi-avril ou une date ultérieure.
En
résumé :
-
Nous répondons positivement à une invitation qui
nous a été lancée publiquement
et sans condition par le directeur du SEPRA, Jean-Jacques VELASCO.
-
Nous sommes prêts à nous rendre compte par
nous-même de l'intérêt des archives
du SEPRA et à proposer en conséquence un sujet
d'étude "pointu", à
votre convenance et à celles de l'ensemble de vos
partenaires.
-
Nous restons donc, avant ladite visite, sur la thématique
générale exposée dès
notre premier courrier (cas P.A.N. classés D) et permettant
déjà une première
approche de ces archives.
Il
va de soi que tout rapport que nous pourrions faire sur les
études menées dans
ce cadre vous sera adressé en priorité et, ce,
avant toute diffusion quelle
qu'elle soit. Je puis même vous proposer que cette
éventuelle publication se
fasse sous la double égide du Laboratoire de
Zététique et du CNES ouvrant ainsi
une possible collaboration sur le long terme.
Avec
mes meilleurs sentiments
Professeur
Henri BROCH
CC
: Pdt du CNES
|
- Aucune réponse
à ce courrier.
- Le 19 mai 2004, je fais parvenir un
nouveau
courrier à cette même responsable du CNES ;
courrier
soulevant le problème de ce qui est
présenté (l'ouvrage "Ovni. L'évidence" de
MM. Velasco et Montigiani) dans
beaucoup de médias comme la position du CNES, soulevant
également le
problème
de l'amalgame "ovni-parapsychologie"
et rappelant que depuis...1 an et demi, nous attendons
toujours
leur feu vert pour notre visite des fameuses archives. Ce
courrier rappelait notre
attitude plus
que correcte face à un comportement qui, lui, ne
l'était pas.
- Devant l'absence totale de
réponse aux
courriers, je fais parvenir à Mme Campan le 7 juillet
2004 en recommandé une copie du
courrier du 19 mai dont
voici de larges extraits :
7 juillet 2004
Pr. Henri BROCH
Laboratoire de Zététique
(...)
Madame,
N’ayant pas reçu de réponse
à mon courrier du 19 mai
2004, courrier venant déjà après 3
mois d’attente sans nouvelle de votre part,
j’ai pensé que mes courriers ne vous
étaient peut-être pas parvenus et je vous
en transmets donc la copie ci-dessous en recommandé.
(...)
J'ai été particulièrement
étonné de découvrir que,
dans le dernier ouvrage de M. Velasco ("Ovni.
L'évidence", avec N. Montigiani,
éd. Carnot 2004), les dires de
ce dernier pourraient
laisser à
penser que le CNES est d'accord avec ses conclusions : "Il existe
dans nos cieux des engins d’origine extraterrestre".
Malgré les précautionnneuses
déclarations faites
dans la préface et sur divers médias comme RMC ou
France-Inter par cet auteur.
En effet on peut lire en toutes lettres dans les conclusions de
l’ouvrage (je cite textuellement
M. Velasco, le souligné est de moi) :
« en
tant que directeur du Sepra je
m'en tiens aux dossiers les plus solides possibles pour affirmer
aujourd'hui l'existence
dans le ciel terrestre de phénomènes qui ne sont
pas d'origine humaine. » (p. 211)
(...)
Je suis donc plus qu'étonné d’apprendre
que le CNES
dont la politique spatiale fait légitimement
fierté soit ainsi impliqué -
contre sa volonté ? - dans des conclusions aussi
définitives.
J'espère que le CNES s'exprimera sans ambiguité
sur ce
délicat problème.
Je me permets de vous rappeler que :
-
le directeur de ce service du CNES a lancé
publiquement une invitation - sans aucune réserve - aux
zététiciens de venir se
rendre compte sur place de la qualité des archives de son
service,
-
nous avons volontiers accepté cette invitation qui
nous a été transmise par des collègues
ayant assisté à (et enregistré) une
conférence de M. Velasco, invitation que nous n'avons jamais
reçue
directement de M. Velasco… qui semble
préférer s'exprimer au travers de
médias,
-
nous avons reçu votre réponse (M. Velasco n'ayant
pas eu l'élémentaire politesse de
répondre au courrier qui lui était nominativement
adressé) qui mettait des conditions à notre
visite desdites archives :
définition d'un projet, soumission à un
comité de pilotage,…
-
nous vous avons informé que nous sommes prêts
à
proposer un sujet d'étude "pointu" à votre
convenance et à celles de
l'ensemble de vos partenaires,
-
nous vous avons assuré que tout rapport que nous
pourrions faire sur les études menées vous serait
adressé,
-
et nous vous avons même proposé une
éventuelle
publication de ces études sous la double égide du
laboratoire de Zététique et
du CNES.
Il me
paraît évident que pour notre part nous avons
eu une attitude plus que correcte face à un comportement
qui, lui, ne l'était
peut-être pas tellement.
(...) M.
Velasco déplore (...) l'amalgame
"ovni-parapsychologie". Un
exemple ("Lettre ouverte aux
sceptiques" de Jean-Jacques Velasco, N° 29 de "Sciences
Frontières") : "… je ne peux
que déplorer l'amalgame et la
confusion qui associe généralement à
la catégorie des phénomènes
paranormaux et
parapsychologiques le phénomène OVNI, faisant par
ailleurs le régal des
marchands d'illusions et de rêves auprès des
esprits trop crédules." .
Alors
qu'il est… le premier à créer
cet amalgame et à s'en servir.
Un
exemple ?
Aussi surprenant que cela soit, l'étiquette CNES est
associée à un curieux colloque intitulé
"Quatre problèmes aux confins de la science :
Homéopathie, Ufologie, Astrologie, Parapsychologie" (23 et 24 mars 1996 à
Toulouse) (...)
Et par qui l'étiquette CNES est-elle associée
à ce
colloque de parapsychologie ? Par l'orateur M. Velasco
lui-même dont l'exposé
sur l'ovniologie est présenté explicitement (je
cite) : "Ufologie. J.J.
VELASCO (CNES,
Toulouse)"
L'orateur Jean-Jacques VELASCO était ainsi en bonne
compagnie puisque les 3 seuls autres intervenants étaient :
- l'inventeur de la fumeuse mémoire de l'eau et de la transmission d'une
activité biologique … par ligne
téléphonique !
- une astrologue scientifique (Directrice de Recherche
au CNRS !) qui fait le thème
astral des chiots !!
- un médecin qui s'est rendu célèbre
par ses études
sur… les pouvoirs
de psychokinèse des poussins !!!
Amalgame ? Vous avez dit amalgame ?
Ne trouvez-vous pas ce comportement particulièrement
choquant pour l'image du CNES ?
Cela étant dit, n’ayant plus reçu
depuis 3 mois la
moindre nouvelle suite à notre dernier courrier du 17
février 2004 qui
proposait même une date possible (mi-avril 2004) pour la
visite des
collaborateurs du laboratoire de Zététique au
service du SEPRA à Toulouse, nous
apprécierions tout de même de recevoir rapidement
une réponse, dans un sens ou
dans un autre.
En effet, cela fait maintenant 18 mois (…
1 an
et demi !) que nous avons adressé au directeur du SEPRA/CNES
le premier
courrier qui explicitait notre
acceptation de l’invitation médiatique que M.
Velasco nous avait lancée
explicitement.
(...) nous sommes (...) intéressés de pouvoir nous
rendre compte de visu de la
qualité desdites archives et par voie de
conséquence de ces enquêtes dont M.
Velasco s’est complu pendant de fort longues
années à déclarer dans les
médias
qu’elles étaient "scientifiques".
Dans l'attente d'une réponse, je vous adresse une
demande concernant un cas particulier.
Plusieurs collaborateurs du laboratoire
ont en effet décidé de s'intéresser
spécifiquement au cas dit de
"l'Amarante".
Les
photos de ce cas publiées dans la note GEPAN sont d'un
contraste assez pauvre
et ne contiennent aucune information couleur (elles sont en noir
& blanc)
qui pourrait s'avérer utile. C'est pourquoi je vous demande
par la présente si
vous pouviez nous faire parvenir (à nos frais) toutes les
copies couleurs
disponibles des photos du jardinet du témoin (ou au moins
celles équivalentes
aux photos en N&B diffusées par le GEPAN).
De
même nous recevrions avec plaisir, si elles sont disponibles,
les copies des
études et expériences de Monsieur S. Chauzy sur
les effets électrostatiques sur
l'herbe (liées au cas de l'Amarante).
Avec
mes meilleurs sentiments,
Professeur Henri BROCH
CC: Pdt du
CNES
|
- Une "réponse"
nous parvient enfin datée du 29
juillet
2004 ; ce courrier nous explique que (je cite) "le SEPRA
n'existe plus
en tant que tel"
mais surtout... élude
complètement la demande de réponse claire
pour la visite des archives.
- Après divers échanges de courriers
électroniques, nous n'obtenons que des
"réponses" qui, en fait, traînent en longueur et
éludent toujours les questions posées ou
répondent
en réalité complètement "à
côté". A
titre d'exemple humoristique, après nous avoir
écrit textuellement que le dossier dit de l'Amarante - cf. notre courrier
ci-dessus - était
"à notre
disposition" et nous avoir proposé
(je cite) "de venir le
consulter à votre convenance", le service du
CNES refuse
notre venue pour consulter ce seul dossier sous le prétexte
que (je cite encore) "les
premières analyses menées par nos juristes
semblent
indiquer que nous ne sommes pas autorisés
à diffuser
des informations dont nous ne sommes pas propriétaires"
!!!
Etonnant, non ?
Et pour couronner le tout, nous recevons en octobre 2004 du CNES
Toulouse - pour "répondre" certainement à notre
questionnement précis
sur ce cas de l'Amarante - un "document" (rapport
note-technique
N°17 GEPAN) qui n'est en fait qu'une documentation vraiment
basique que... l'on
possède
évidemment déjà depuis fort
longtemps comme
cela avait d'ailleurs été
précisé
auparavant ! Et qui, de plus, est... intégralement
disponible
sur plusieurs sites en ligne sur le réseau !!
Désireux d'obtenir
une réponse claire et nette de
la part
du CNES, j'adresse alors un courrier électronique
à l'ensemble des responsables
du CNES-Toulouse qui ont
répondu, à divers moments, aux courriers que
notre laboratoire a adressés à cet
organisme, toujours suite à "l'invitation-défi"
qui nous
avait été lancée par
Monsieur Velasco de visiter les archives du SEPRA.
Nice,
le 26
janvier 2005
Madame,
Messieurs,
Dans son e-mail
du 25 octobre 2004 M. Fernand Alby nous faisait savoir qu'un
Comité de
Direction devait se réunir "la semaine prochaine" (je
cite) pour examiner la question de la diffusion des
données des archives de l'ex-SEPRA.
M. David Assemat
dans son e-mail du 27 octobre 2004 nous disait explicitement "Je
vous
tiendrai informé des décisions prises par notre
Direction".
Force nous est de
constater que, après une attente suffisamment longue pour
que la question ait
été tranchée
par le CNES - attente
de près de 3 mois auxquels nous
arrivons maintenant - nous sommes toujours sans réponse de
la part du CNES.
Nous nous
permettons de vous rappeler que notre premier courrier - en
réponse à une
invitation (que nous n'avions pas
sollicitée) lancée publiquement par le
"Directeur" du
SEPRA, - date du 20 novembre 2002 (oui, deux mille deux,
soit plus de
2 ans maintenant).
L'objet du
présent courrier est donc très court et
très clair pour éviter toute ambiguité
:
Oui ou non
le CNES autorise-t-il les collaborateurs du laboratoire de
Zététique de
l'université de Nice-Sophia Antipolis à venir se
rendre compte sur pièces de
l'intérêt des archives du SEPRA/GEPAN (et, le cas
échéant, à proposer un sujet
d'études
"pointu" à votre convenance)?
Faute d'une
réponse OUI ou NON dans un délai correct que l'on
estimera à une dizaine de
jours, il sera légitime d'estimer que le CNES, contrairement
à ce qui a été
déclaré plusieurs fois, refuse cette venue.
Cordialement,
Henri Broch
|
-
Aucune
réponse explicite à cette demande,
pourtant formulée assez clairement me semble-t-il.
- Après
encore divers échanges de courriers et, en particulier,
l'annonce que les activités du GEIPAN (Groupe d'Etudes et
d'Information sur les Phénomènes
Aérospatiaux Non
identifiés) sont placées sous le
contrôle d'un
"Comité de pilotage", nous sommes conviés, par un
courrier du 15 novembre 2005 signé par le
Président dudit
Comité, à une (je cite)..."réunion d'audition"
le 24 janvier 2006 à Paris !
Bien que la manière de "botter ainsi en touche"
pour la
visite des fameuses archives eût mérité
une
réponse d'un type particulier, je réponds en date
du 29
novembre 2005 que :
"C'est avec plaisir
que nous acceptons
cette invitation et que le laboratoire
délègue M.
Eric
Maillot pour cette réunion. Ce collaborateur correspond
particulièrement bien au profil que vous souhaitez,
à
savoir une "personnalité
reconnue dans un domaine touchant
à l'étude des PAN", et fera donc
comme vous le
souhaitez
un exposé d'une heure environ suivi d'un échange
avec les
membres du Comité d'une trentaine de minutes. Ce qui
permettra
au Comité de prendre connaissance d'une approche
zététique de la question des PAN." |
- A la suite de quoi nous recevons un courrier (daté du 19
décembre 2005) du Responsable du GEIPAN signant pour le
Président du Comité de Pilotage qui... refuse
d'écouter notre spécialiste !
- Et un autre courrier, daté lui aussi du 19
décembre 2005, signé du Responsable
du GEIPAN, qui prétend répondre à notre
(!!)
souhait de prendre connaissance des archives en nous
annonçant
que celles-ci vont être mises bientôt à
disposition
du public via un site Internet et qu'il n'est
donc pas
prévu d'autoriser (je cite) "d'autres "visites" ou
"évaluations" des dites [sic] archives" !
Devant un tel
comportement, qui se résume en fait par le constat que les
responsables du CNES -SEPRA -GEIPAN nous ont "menés en
bateau" pendant plus de 3 ans et se sont toujours comportés
de
manière à éviter la visite de leurs
fameuses
archives par des personnes travaillant sérieusement sur le
sujet
des "soucoupes volantes"(ovnis, ufos, Phénomènes
Aérospatiaux Non identifiés, ou autres
termes...), nous
avons
décidé de clore cette affaire et un dernier
courrier (cf.
copie ci-dessous) est parti du laboratoire le 18 janvier 2006
à
destination de M. Patenet, Responsable du GEIPAN au CNES :
Laboratoire
de
Zététique
Nice, le 18 janvier 2006
Lettre
ouverte
à
M.
J. PATENET
Responsable
du GEIPAN
CNES, 18
av. E. Belin, 31401
Toulouse cedex 9
Cher
Monsieur,
J'ai reçu un peu tardivement vos deux courriers du 19
décembre et je dois dire que je suis assez surpris par leur
contenu qui n'est
ni plus ni moins qu'une réponse négative
à nos deux réponses positives à... VOS sollicitations (les vôtres ou
celles de vos prédécesseurs) !
Pour les auditions du Comité de Pilotage GEIPAN, si
vous désirez que cette réunion soit un moyen de
(je
vous cite) "contribuer à éclairer le
Comité sur le thème de la
Zététique", nous avons alors
quitté le domaine exclusif des PAN et il y a
évidemment dans ce cas une solution fort simple : il suffit
que les membres du
Comité intéressés viennent suivre
quelques-uns ou la totalité des cours de
Zététique à l'Université de
Nice, à leur entière convenance. Ils seront
acceptés avec plaisir et je m'engage par la
présente à obtenir toutes les
autorisations nécessaires de la Présidence de
l'Université de Nice-Sophia
Antipolis.
Il se trouve que votre courrier du 15 novembre
explicitait que le COPEIPAN voulait (je cite) "élargir
le débat sur
l'étude des PAN" et auditionner
des (je cite) "personnalités reconnues dans un
domaine touchant à
l'étude des PAN".
C'est pourquoi nous prenons acte de votre courrier
mais comprenons difficilement* pourquoi - alors que c'est vous
qui avez fait cette proposition - vous refusez
maintenant d'entendre M. Eric
Maillot, collaborateur
du laboratoire de Zététique et personnalité
reconnue et incontestable de
l'étude des PAN.
Il n'est de pire sourd que celui qui ne veut point
entendre.
En ce qui concerne la visite des archives du
GEPAN/SEPRA, c'est la raison
pour
laquelle nous vous avions contactés par courrier du 20
novembre 2002
suite - nous le rappelons encore une fois car il semble que cela ait
été oublié
- à l'invitation sans condition à venir
visiter ces archives lancée
explicitement, et ès qualité, par le Directeur de
l'époque de ce service du
CNES.
Notre courrier
explicitait que
nous étions enchantés par cette invitation et que
plusieurs collaborateurs du
laboratoire et moi-même l'acceptions bien volontiers.
De
tergiversations en
tergiversations de la part des
divers décideurs successifs du CNES, avec des raisons plus
futiles ou
spécieuses les unes que les autres, nous en
arrivons
à votre courrier du 19
décembre 2005 dans lequel vous refusez cette visite.
Plus de 3 ans pour en arriver simplement
à contredire le Directeur
du SEPRA/CNES et à refuser une
visite des archives alors que nous vous
proposions explicitement d'entreprendre, suite à cette
visite et en accord avec
vous - et si la
qualité scientifique desdites archives était
suffisante, ce que
nul pour l'instant ne peut présupposer -, des
études pointues et spécifiques
sur les PAN dont les résultats vous seraient
adressés en priorité,
voilà qui
obscurcit le niveau de transparence avec lequel le GEIPAN
prétend désirer voir
traitée et mise à disposition l'information sur
les PAN.
Voilà qui n'augure pas bien du traitement de l'information par le GEIPAN.
Mais peut-être le "I" est-il de trop dans
votre nouveau sigle ?
Au vu de vos deux refus à nos deux réponses
positives
à vos sollicitations, vous
comprendrez que cette lettre mette donc un terme définitif
aux échanges que
nous avons pu avoir sur le sujet de la qualité des archives
du GEPAN/SEPRA et tout
un chacun pourra
juger sur pièces de la curieuse démarche et de la
curieuse déontologie que ce service du CNES a
montrées dans cette affaire.
Avec tous mes regrets qu'un établissement qui se
voudrait public puisse se comporter de telle manière.
Sincèrement,
Pr.
Henri Broch
CC.: M. le Président Yannick d'ESCATHA
M. Yves SILLARD, Président du COPEIPAN
* A
moins que le
Comité de Pilotage ne fasse une
fixation sur les diplômes universitaires et estime que la
compétence d'une
personne relève exclusivement de ces derniers. Au quel cas,
ne pensant pas une
seule seconde que vous puissiez faire un glissement du domaine de
compétence reconnu
par un diplôme à un autre domaine, je serais
curieux de connaître les
personnalités officiellement "diplômées
ès PAN" que le
Comité daignera
auditionner.
|
-------------------------------
Depuis cette date, les archives ont commencé à
être
mises en ligne par le GEIPAN/CNES et tout un chacun peut ainsi
maintenant aller vérifier de visu la qualité
desdites archives.
Notre avis (mais c'est simplement notre avis, bien sûr) :
elles
sont d'une faiblesse scientifique assez surprenante et bien
symbolisée, à titre d'exemple, par
le document
de travail N°2 présenté
dans leur base de données "Documentation" et
intitulé "Eléments d'études
sociologiques"
: un simple...
brouillon
bâclé, de plus...
sans auteur stipulé
et...
non
daté !
Chapeau pour la rigueur scientifique du
GEIPAN :-))
Pour nous, "l'affaire"
des fameuses archives "scientifiques" du CNES/GEIPAN est
désormais close.
Pr.
Henri BROCH
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N.B.: Et pour les
lecteurs qui veulent
enfin découvrir ce que donne une enquête
réellement
bien menée et complète sur les plus
célèbres cas d'ovni du CNES,
nous vous invitons
à découvrir l'excellent ouvrage
"Les OVNI du CNES, trente ans
d’études officielles (1977-2007)"
par
D. Rossoni, É.
Maillot, É. Déguillaume
ouvrage disponible dans la collection Zététique
aux éditions
Book-e-book (cliquez ici)
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